Il semble y avoir beaucoup de confusion concernant la relation entre les différents programmes appelés AppleWorks et ClarisWorks. Ceci n'est pas étranger au fait qu'Apple a renommé ClarisWorks en AppleWorks il y a 2 ans. En fait, il y a eu 3 programmes complétement différents connus sous le nom d'AppleWorks. Cette histoire ne parle pas du premier, qui était un programme en mode texte pour l'Apple II.
Les gens semblent aussi confondre l'entreprise Claris et le programme ClarisWorks . En fait, Claris existait bien avant ClarisWorks, comme expliqué ci-dessous.
Notre principal travail de programmation chez StyleWare déboucha sur une application intégrée pour le IIGS, devant s'appeler GSWorks. Il aurait fait traitement de texte, dessin, tableur, etc. Ceci se révela une entreprise très difficile - le IIGS n'était pas vraiment une machine assez puissante pour supporter son interface graphique couleur, et GSWorks était un programme très volumineux et compliqué. Le Macintosh était une machine de 8 Mhz avec un affichage 1-bit ; Le IIGS était une machine de 2.8 MHz avec un affichage 2- ou 4-bit. De plus, à cette époque les programmes d'application pour le IIGS devaient être écrits en assembleur.
Naturellement Claris était interressée par ce nouveau programme style AppleWorks pour le IIGS. En 1988, Claris acheta StyleWare, déplaça l'équipe de développement vers ses bureaux de Santa Clara, et rebaptisa GSWorks AppleWorks GS. (Je vivais déjà dans la baie de San Francisco: J'avais déménagé en 1987 pour être avec ma fiancée, Liz Harding, qui était en licence à Berkeley.)
Fin 1988, AppleWorks GS était prêt à être vendu. Enfin, prêt ou pas, il l'a été. (Pour en savoir plus sur l'histoire de AppleWorks GS, cliquez ici.) Le but était maintenant de réorganiser l'équipe Styleware autour du projet d'écriture d'une application intégrée pour le Macintosh. Elle concurrencerait Microsoft Works - perspective décourageante, même en 1988. Apparemment Claris décida que ça l'était; après la finalisation d'AppleWorks GS, les plans furent changés. Les programmeurs StyleWare furent répartis sur d'autres projets Mac. Scott Holdaway fut relegué dans l'équipe de MacWrite II; J'étais dans l'équipe MacDraw II.
Malgrés le changement d'objectif, Claris était sur de nombreux plans une entreprise dans laquelle travailler était très agréable. Elle avait hérité d'une certaine culture Apple, ce qui me convenait, et il y avait un intense sentiment comme quoi nous crééions les meilleurs programmes, les mieux conçus . Des années plus tard j'ai compris que cette sensation avait mené à un certain aveuglement envers la vitesse à laquelle le reste de l'industrie avançait. Dans ses effort pour produire des programmes lisses, sans bugs, Claris négligeait la dure realité comme quoi le nombre brut de fonctionnalités vend, indépendamment de l'élégance de conception. Certains produits, comme MacWrite Pro, ont été tellement retardés par exigence de qualité qu'ils ont perdu de leur efficacité sur le marché.
Finalement, en Avril 1989, Scott Holdaway et moi decidâmes que nos jobs n'étaient plus ce que nous avions recherché en venant à Claris: Nous voulions écrire des nouveaux programmes, pas en maintenir des anciens. Ainsi, nous quittâmes Claris pour créer notre propre entreprise, Spartacus Software, qui concevrait l'application intégrée pour le Mac. Presque tout le monde chez Claris nous traita de fous: comment deux programmeurs pourraient-ils être compétitifs face à Microsoft? La seule exception était Yogen Dalal, Vice-President de Engineering. Il pensait que nous avions une bonne chance. Claris nous donna un peu de materiel en échange du droit de regard (l'assurance d'être les premiers contactés si nous finissions par vendre). (Cela se révela une excellente affaire pour Claris.) Spartacus' "apporta du capital" d'environ $10,000. Je me souviens prendre nos ordinateurs du stock Apple comme si c'était hier. C'était incroyablement excitant. Tous les deux étions sur le point de battre Microsoft, et nous savions que nous pouvions le faire!
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Bob and Scott travaillant dur |
Tous les "programmes intégrés" existants étaient en réalité plusieurs programmes indépendants, vaguement cousus ensemble. Pour de multiples raisons nous devions faire mieux que ça. Premièrement, pour faire quelque chose de neuf et interressant. Deuxièmement, deux programmeurs ne pouvaient écrire des programmes indépendants compétitifs de traitement de texte, tableur, graphismes , et de gestion de base de données en environ un an. Troisièmement, la taille d'une application était très critique à l'époque: Microsoft Works était gros; nous voulions faire mieux.
Nous décollâmes avec une approche basée sur des cadres. La plupart des fonctions particulières à chaque type d'application étaient contenues dans des "cadres": cadres de traitement de texte, cadres de graphiques, etc. Ces cadres étaient utilisés comme des blocs de construction pour concevoir des documents du type approprié, dans un unique ensemble programmé. Ex., un document de traitement de texte était essentiellement une série de cadres de texte, un par page, liés ensemble. (faire ça proprement était un grand défi - beaucoup de tentatives ultérieures de construire une architecture à base de composants (ex. OpenDoc) ont échoué dans la prise en compte des besoins en interface utilisateur pour couronner le tout.) Le résultat était que non seulement la majorité du code était partagé entre les différents types de documents, mais l'application était aussi réellement intégrée - les cadres pouvaient êtres imbriqués les uns dans les autres. Ex., vous pouviez composer un cadre de tableur dans votre document de traitement de texte. Les objets texte dans les documents graphiques avaient un vrai moteur complet de traitement de texte par dessous. L'éditeur de formulaires de base de données utilisait l'environnement graphique intégré. Etc.
Nous avions lié un mechanisme vraiment sublime, "le contexte graphique partagé" : parfois, des choses se retrouveraient affichées dans de multiples cadres à la fois . Ex., peut-être déplaciez-vous un objet sur un saut de page dans un document graphique avec plusieurs pages. Nous développâmes une architecture générale pour afficher les actions directement en fonction du contexte. Bien sûr, presque tout ça est de la petite cuisine aujourd'hui, mais c'était nouveau et excitant en 1989. Une programmation créative était nécessaire pour réaliser cela sur le matériel de l'époque.
Notre travail a été interrompu en octobre par le tremblement de terre Loma Prieta. Celui de magnitude 7.1 qui a interrompu le championnat national de baseball. Ayant vécu dans les environs de la baie depuis plusieurs années, j'en ai connu plusieurs, mais rien ne m'avait préparé à celui-ci. J'étais certain que la maison allait s'effondrer. Bien sûr, ça n'arriva pas.
Aux environs de novembre, nous avions fait des progrès considérables - tous les types de documents étaient plus ou moins fonctionnels. Scott avait fait la plus grande partie du code du traitement de texte , j'ai fait le graphisme et la majorité de l'interface générale, et nous avions tous les deux touché à tous le reste. Il y avait encore beaucoup de travail à faire, mais nous décidâmes qu'il était temps de vendre le programme. Nous ne voulions pas êtres sans emploi définitivement.
Nous voulions depuis le départ restituer le programme à Claris, et le finir avec nos amis de StyleWare. Nous fîmes aux responsables de Claris une démonstration, et ils furent impressionnés. Aux environs de cette époque Claris decida qu'il était logique d'être sur le marché des intégrés pour Mac après tout. Ils auraient acheté soit le nôtre, soit un concurrent appellé SmartWorks. Ils préférèrent le nôtre . Mais quand est venu le moment de parler chiffres, les choses n'ont pas fonctionné. Claris dit "nous vous donnerons X"; nous avions en tête 6X. Peut-être étions-nous avides - X n'était pas mauvais pour moins d'un an de travail. Mais nous l'avions écrit , c'était le nôtre, et nous pensions qu'il en valait beaucoup plus. Et bien sûr, Claris avait le droit de regard (le droit de contrecarrer n'importe quelle autre offre) - ils n'avaient rien à perdre à nous laisser essayer de le vendre ailleurs.
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Ceci est une lettre que nous avons envoyé à Steve Jobs chez NeXT. |
Un jour nous eûmes un appel de Kyle Mashima, qui avait été un responsable commercial chez Claris quand nous y travaillions. Il a entendu parler de nous, et a quitté Claris pour rejoindre une entreprise d'apport de capitaux. Il negocia une demo avec Guy Kawasaki (ex évangeliste Apple, ex-président de ACIUS2). Guy vint chez nous, nous fîmes une demo, et il adora. Il dit, "Pourquoi ne viendriez-vous pas dans mon bureau de Palo Alto. J'irais dans le bureau de ma femme , en travers du hall." Serieusement! Cette attitude était agréable. Tout le monde savait qui était Guy Kawasaki. Nous avions lu dans Mercury News deux mois avant qu'il avait quitté ACIUS; il y avait des spéculations pour deviner où il irait après. Nous avions dit pour rire que nous devrions le mettre president de Spartacus. Cela était maintenant une option valable. Pourtant, il y avait d'autres possibilités; Kyle a accepté de se faire passer pour notre agent lors des offres de notre programme à différentes entreprises.
Les deux mois suivants furent un enchaînement de demos et de développement sur les dents . Nous sommes vraiment allés dans le bureau de Guy, loué gratuitement - il déménagea vraiment, en travers du hall. (Il laissa ses posters de Porsches pour nous aider à rester motivés.) Au même moment que nous cherchions des acheteurs, nous avions en vue les structures possibles de notre propre entreprise qui pourrait vraiment produire et distribuer notre programme, avec Guy comme président et Kyle comme Vice President à la merquattique. C'était une époque excitante, une révolution après les récents desespoirs profonds. Nous vivions le rêve de n'importe quel hacker Mac.
Ça aurait été une grande aventure de démarrer l'entreprise avec Guy, mais à la fin, les offres compétitives que nous recevions fit prendre bonne note à Claris . Claris finit par nous offrir tout ce que nous voulions, et plus; nous ne pouvions pas refuser. Ce fut notre chance de rejoindre l'équipe de StyleWare, et d'avoir l'image de qualité Claris sur notre travail. (Guy et Kyle ne furent pas abandonnés - ils reçurent des honoraires d'agents. Guy s'occupe maintenant de garage.com,et Kyle est maintenant Vice President de développement stratégique chez Adobe.) Je me demanderais toujours ce qui ce serait passé si nous avions fait l'autre choix.
En juin 1990, nous vendions notre programme à Claris.
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Claris corporate headquarters: "The Wedge". |
À ce moment les choses allaient super, mais il y avait encore quelques obstacles sur la route du succès. Comme dit ci-dessus, Claris n'est jamais devenue indépendante. Après que Claris eut acheté Spartacus, Apple décida de conserver Claris comme une filiale définitivement. Ceci ne correspondait pas à ce qu'attendaient les cadres de Claris. Peu après notre arrivée, le président de Claris démissionna. Au cours de l'année suivante, la plus grande partie des cadres fit de même. L' agitation génèrale compliqua les choses à Claris.
Les programmeurs de StyleWare Tom Hoke et Scott Lindsey nous rejoignèrent dans notre travail de finalisation, dont le nouveau nom de code était "Terminator" (car c'était ce que nous allions faire à Microsoft Works). Mate Gross, qui fut un testeur pour AppleWorks GS, mena l'équipe de test de Terminator. Sur le plan commercial, Bob Lisbonne devint responsable de produit.
Le nom réel du produit devait être choisi. Dans la lignée de MacWrite, MacDraw, etc., nous voulions qu'il s'appelle MacWorks. Mais ce nom appartenait à un programe permettant aux Lisas d'émuler les Macs. (Le Lisa était l'ancètre des Macintosh.) Aussi, Claris voulait se débarrasser des noms "Mac", car produire des versions Windows de leurs produits était une possibilité à l'avenir. Pendant un moment "FireWorks" était le favori, mais ce nom était possédé par quelqu'un ayant quelques programmes de gestion de caserne de pompiers; il n'était pas prêt à partager ce nom3. "Revolution" était aussi une option. A la fin "ClarisWorks" fut choisi, plus par défaut qu'autre chose.
Je passerai les détails de l'année et demie suivante, qui est la durée qu'il a fallu pour finir ClarisWorks après l'avoir vendu à Claris. Ce fut beaucoup plus long que prévu. C'était en partie dû à l'ajout de fonctions, ou à la politique qualité Claris, ou alors simplement par sous-estimation de la quantité de travail nécessaire. Ceci pour dire que nous travaillâmes dur longtemps .
Vers la fin de cette période il devenait urgent que nous sortions un produit. Nous n'étions pas les seuls à essayer d'abattre Microsoft Works. Il y avait aussi SmartWorks (le programme que Claris n'acheta pas) et BeagleWorks. SmartWorks fut acheté par Symantec (qui avait aussi été très interressé par Spartacus), et renommé GreatWorks. BeagleWorks était un autre produit intégré, sorti par Beagle Bros. Les trois étaient annoncés pour à peu près le même moment, pour tirer parti des nouveaux modèles de Macintosh bon marché d'Apple . C'était les Mac Classic, le Mac LC, et le Mac IIsi. Tous était moins chers que la ligne des Mac II, et dediés à l'éducation, qui était aussi une grande part de notre cible. Ces machines furent commercialisées avec seulement un megaoctet de RAM; atteindre des performances acceptables sur ces modèles était un des impératifs techniques de ClarisWorks.
Finallement, ClarisWorks 1.0 fut certifié golden master en Octobre, 1991, et fut commercialisé. Les critiques étaient positives, et les ventes commencèrent à décoller. Liz et moi celebrâmes cette réussite en voyageant à Hawaii, où je fus ému de voir ClarisWorks sur les rayons des magasins d'informatique.
ClarisWorks surpassa rapidement Microsoft Works en ventes et popularité. Début 1992, Microsoft sortit une nouvelle version de Microsoft Works, se prétendant "Application Intégrée la plus vendue pour Macintosh" sur la boîte. Claris Legal les força à enlever ce texte innaproprié. (Microsoft objecta initialement que les chiffres de ventes de Claris étaient basées sur des copies de ClarisWorks vendues groupées avec des Macs, mais en réalité même les ventes au détail étaient meilleures que celles de Microsoft, en nombre et en revenu.) Pour une fois, Microsoft a été battu commerciallement, dans une categorie dans laquelle il était dominant.
À ce moment, le developement de ClarisWorks 2.0 était sur le départ...
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Mount Hood: un petit aperçu de la beauté de l'Oregon. |
Nous finissâmes ClarisWorks 2.0 dans les temps. Les ventes étaient toujours élevées, et ClarisWorks gagnait plein d'awards. Selon une des présentations commerciales de Claris que j'ai vue, ClarisWorks dépassait Microsoft Office (sans doute en unités, pas en revenu). Pendant 2 ans, ClarisWorks générait un chiffre d'affaires de $100 million. Il était alors temps de penser à une version 3.0, mais à ce moment l'inconvénient d'avoir déménagé à Portland se manifesta. Les gestionnaires de Claris continuaient de tourner, et Scott et moi n'avions plus d'atomes crochus avec la dernière équipe. En s'isolant, nous nous sommes débarrassés d'une bonne partie des chamailleries quotidiennes que nous avions à Santa Clara; Ceci nous permettait de nous concentrer sur la programmation. Mais en realité, perdre le contact était un trop grand prix à payer, à la fois pour l'équipe de développement, et pour Scott et moi. Nous avons eu des problèmes lors de la discussion du contrat de ClarisWorks 3.0. Le dévelopement sur la 3.0 ne s'est pas très bien passé. Claris avait besoin d'une nouvelle version sur le marché alors que toutes les fonctions n'étaient pas prêtes, et distribua une version avec un petit nombre de mises à jour fonctionnelles comme une version 3.0, contre les désirs de Scott's et moi. Nos fonctionnalités ont été utilisées pour ClarisWorks 4.0.
Quand ClarisWorks 4.0 sortit, la vision du futur de Claris concernant le produit était trop différente de la mienne pour que je continue de travailler dessus. Une chose exigée était l'intégration à OpenDoc, ce qui nécessitait une reconception massive du programme. OpenDoc fut inventé pour résoudre les mêmes problèmes que ClarisWorks résolvait, et chacun avait ses propres idées et métaphores pour l'intégration des éléments de différentes natures. Les deux directions n'étaient pas vraiment compatibles. Je partis après la 4.0 pour me consacrer à d'autres projets; Scott et le reste de l'équipe de développement restèrent .
Avant que ClarisWorks 5.0 ne soit finit, le fossé entre Claris et le reste de l'équipe de développement devint trop grand. Scott Holdaway, Tom Hoke, Scott Lindsey, Bruce Hammond, et Carl Grice quittèrent Claris, et formèrent ce qui devint plus tard Gobe Software. Ils étaient les concepteurs du coeur, ceux qui étaient sur le projet depuis le plus longtemps. Plusieurs ingénieurs arrivés plus récemment restèrent. Trois en particulier furent responsables de l'intégration d'OpenDoc. À l'Apple WWDC '96, ils présentèrent une version de ClarisWorks avec support d'OpenDoc. Apple était particulièrement prompt à montrer aux développeurs qu'un produit phare supportait la nouvelle technologie - n'importe qui le ferait. Sans surprise (pour moi, en tout cas), la semaine suivante les trois ingénieurs étaient recrutés par Microsoft. Resultat: pas d'OpenDoc dans ClarisWorks 5.0. Cette manoeuvre est juste un exemple typique de la façon dont Microsoft étouffe la compétition. Ironiquement, dans ce cas ça a frappé un produit conçu d'une façon différente de celle de Microsoft.
Cependant, les gars de Gobe (que j'ai depuis rejoint) travaillaient sur Gobe Productive. Ce produit était le progrès logique après ClarisWorks, mais écrit pour le système d'exploitation Be (BeOS). Il y a une anecdote interressante. Quand Gobe fut fondé, début 1996, des rumeurs disaient qu'Apple racheterait Be, et BeOS serait devenu la base du prochain Mac OS. Ainsi, Gobe aurait eu un pied dans le développement pour la nouvelle platforme. Pourtant, Apple surpris tout le monde en achetant NeXT au lieu de Be. NeXTStep devint la base pour Mac OS X, et le code pour Be devint alors vain, bien que la plupart d'entre nous refusa de l'accepter. BeOS n'a pas survécu sur le marché; ainsi, Gobe non plus.
Par moment lors des dernières années, il y a eu des rumeurs et des spéculations comme quoi Apple travaillait avec / avait racheté Gobe et / ou l'équipe originale de ClarisWorks , pour produire une nouvelle version Mac de AppleWorks basée sur Gobe Productive. Apple et Gobe ont effectivement discutés différentes possibilités au cours de l'histoire de Gobe' ; mais, je n'ai pas le droit de donner plus de détails. Apple n'acheta finalement pas Gobe telle quelle, mais trois de ses fondateurs, Scott Holdaway, Scott Lindsey, et Carl Grice, qui rejoignèrent Apple comme employés quand Gobe échoua. Ils ne veulent pas me dire ce qu'ils font (même entre nous!), mais tout ce que je sais, c'est que le code de Gobe Productive n'est pas impliqué. Ni, j'en suis à peu près sûr, le code de ClarisWorks / AppleWorks.
En ce qui me concerne, je retournai en licence, pour étudier l'intelligence artificielle au MIT AI lab. (Ironiquement, bien que j'ai amené l'équipe en Oregon, et que j'étais toujours celui qui aimait le plus Apple dans l'équipe, je suis maintenant celui qui a quitté l'Oregon, et Apple. Ils me manquent tous les deux!) Je suis déprimé du manque de progrès d'AppleWorks au cours des dernières années (bien que je l'utilise encore tous les jours), et je rêve de trouver un moyen de le faire repartir. J'aimerais aussi qu'il y ait une alternative, qui ait la simplicité et la parfaite integration que nous avons eu tant de mal à construire dans ClarisWorks. Je ne peux pas imaginer meilleur projet d'avenir que d'aider à la création d'une version moderne de ClarisWorks - à part finir ma thèse!
Espérant que d'autres puissent reprendre le flambeau.
Prière de me dire particuliérement si vous vous souvenez de parts importantes de l'histoire de ClarisWorks que j'aurais ommis, ou oublié.
N'hésitez pas à critiquer cette traduction, réalisée dans le Bloc notes sous window$ NT 5 sur Zenith Data Systems Z STATION EL 72 mo, Adaptec 2940UW, HP Surestore 2go ultra, Castlewood Orb externe, Creative Labs AWE64 (ne produisent pas de pilotes NT complets :-( pas top pour la zique midi que j'écoutais en réalisant ce travail ) en raison de problèmes avec mon Powerbook 5300c (évitez ce modèles trop ancien ! Sinon, lisez imperativement tous les documents manuels). Merci à Bob Hearn d'avoir spontanèment accepté ma proposition de traduire ce texte, et bien sûr, d'avoir créé ClarisWorks ! À mon père d'avoir accepté de sauter le pas de m$ works à CW 5, passé les premières surprises (il n'y a pas d'aperçu avant impression ? !), nous en sommes tous les 2 devenus accros. Et enfin à la liste de discussion et au site de Ma Pomme, hélas sous-utilisés. Événements survenus pendant ce travail : passage de l'hiver au printemps et à une alimentation végétarienne, préparation pour aller voir Paul McCartney, Mark Knopfler, Huey Lewis & The News et Peter Gabriel en concert. Finalement, seul ce dernier se concretisera, gépélisation de ma voiture...
Les plus curieux ou observateurs ont pu noter que l'ID de créateur de ClarisWorks est BOBO. Pourquoi BOBO? Ceci est vraiment lié à TopDraw. Quand Jeff et moi se mîmes à TopDraw, nous avons beaucoup joué avec MacDraw. Une création excessivement ridicule (avec l'aide de ma femme, Liz) était "My Dog Bo-bo". Hélas, Bo-bo fut perdu dans les sillons du temps, mais il vit dans chaque fichier ClarisWorks.
2 ACIUS était l'autre compagnie (avec Claris) créée par Apple dans un but de se diversifier, elle ou ses programmes. L'idée était de convaincre des développeurs de l'extérieur que Apple n'était pas en concurrence avec eux. Dans ce cas un programme de base de données relationnelles, connu sous le nom de Silver Surfer, devint 4D. ACIUS vent encore 4D à ce jour. Il y avait une blague qui circulait dans les couloirs d'ACIUS se référant à Claris comme BCIUS: Bill Campbell Inherits Used Software. (Bill Campbell était le président de Claris.)
3 Il a du vendre le nom finalement - maintenant, bien sûr, Fireworks est un programme de graphiques web, de Macromedia.
Copyright © 1969 Robert A. Hearn
Last Modified: December 31, 1969
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